La tendance du moment, c’est la maison bio sourcée. Elle est devenue incontournable dans les nouvelles constructions dues aux nouvelles réglementations énergétiques comme la RE 2020 applicable depuis le 1er janvier 2022. Garante d’un habitat plus performant et confortable, voyons ensemble les tenants et les aboutissants de ce type d’habitation.
Les caractéristiques d’une maison bio sourcée
Par définition une maison bio sourcée est :
“une maison construite avec des matériaux biosourcés, c’est-à-dire d’origine animale ou végétale. Ils ont l’avantage d’être renouvelables, recyclables et d’avoir un bilan carbone très faible.
On recherche désormais une meilleure sobriété énergétique et une faible émission de Co2 grâce aux innovations technologiques et dans le choix de matériaux respectueux de l’environnement, ainsi qu’une harmonie plus prononcée avec ce dernier.
Ce type d’habitation a 3 principales caractéristiques :
- La performance de son isolation thermique et acoustique : on pourrait penser le contraire, mais ces matériaux verts offrent des performances énergétiques tout à fait similaires à leurs homologues traditionnels. Pour vous donner un ordre d’idée : 100 mm de laine de chanvre ou de ouate de cellulose sont tout aussi performantes que 100 mm de laine de verre ou de polystyrène expansé. Alors pourquoi s’en priver ? Très denses, ils réduisent bien les nuisances sonores.
- Une empreinte carbone faible : l’avantage de ces matériaux est qu’ils stockent tout au long de leur vie du C02. Ainsi leur empreinte carbone lorsqu’ils sont produits est très réduite.
- Un confort d’été intéressant : les matériaux biosourcés comme la ouate de cellulose, les panneaux de liège, la laine de mouton sur panneaux, laissent passer la chaleur deux fois moins vite que les laines minérales ou le polystyrène. En plus, pas de risque de condensation et de moisissures puisque les isolants naturels ont la particularité de laisser passer la vapeur d’eau.
Pourquoi construire une maison bio sourcée ?
Nous vous présentons 4 bonnes raisons de sauter le pas et d’envisager la
construction d’une maison biosourcée donc également bas carbone :- Vous allez réduire votre empreinte carbone et à l’heure où les consciences écologiques s’éveillent de plus en plus. Faire du bien à la planète, ça n’a pas de prix !
- Vous ferez de sérieuses économies d’énergie puisque la maison sera conçue dans le but de réduire drastiquement la consommation de chauffage sur le long terme ;
- De nombreux dispositifs existent et soutiennent les particuliers dans le coût de leurs travaux de construction comme les primes énergies (Rénovation) ;
- A la revente, votre maison aura une excellente plus-value immobilière de par son mode de construction.
Le label Bâtiment biosourcé
Depuis près de 10 ans maintenant, les pouvoirs publics ont fondé label Bâtiment biosourcé. Il a pour objet la valorisation des logements faisant appel aux matériaux verts. Pour être labellisée par l’organisme Cerqual, il faut que l’habitation ait un taux minimal de matériaux biosourcés dans sa construction et qu’elle soit certifiée NF Habitat – NF Habitat HQE.
Ce label n’apporte pas actuellement de réduction fiscale, mais certifie votre construction dans une gamme environnementale de qualité certifiée qui restera un atout majeur dans l’utilisation de votre maison et lors de la revente de celle-ci.
Quels matériaux pour une maison bas carbone ?
L’écoconstruction fait partie d’une réflexion globale : ainsi, il est important de choisir en amont un mode constructif adapté à l’utilisation de matériaux bio-sourcés.
- Murs porteurs avec isolation intérieure : vous pouvez partir sur un mur en pierre avec un isolant intérieur en laine de bois, panneau liège ou enduit à base de chanvre ;
- Murs porteurs avec isolation extérieure : mêmes isolants plébiscités, la seule différence est que ces derniers se situent entre le bardage et le mur (et non entre le mur et le parement intérieur) ;
- Murs à isolation répartie : ici, l’élément porteur, également isolant, peut être de la brique monomur en terre-cuite, du béton cellulaire, des blocs de pierre ponce, de l’argile expansé, des panneaux contrecollés en bois massif renforcé par de l’isolant en fibre de bois…
- Murs à ossature avec remplissage isolant : c’est une structure en bois massif entourée de contreventements rigides et remplie d’une ou plusieurs couches d’isolants. Dans ce cas, on opte pour un isolant à base de ouate de cellulose.
Ainsi, pour l’ossature de la maison, les matériaux de construction plébiscités sont le bois à la fois pour son aspect chaleureux et ses performances isolantes. Le béton cellulaire est également populaire, il propose de bonnes performances thermiques et est étanche à l’air. Le béton de chanvre, léger, offre une inertie thermique et acoustique intéressante. La brique en terre cuite enfin est appréciée pour son esthétique traditionnelle, en plus d’être un matériau naturel qui isole bien.
Pour l’isolation pure, pensez aux isolants biosourcés comme le chanvre, fibre de bois, laine, ouate de cellulose, paille, qui peuvent être couplés avec d’autres matériaux biosourcés comme le bois pour créer une isolation multi-couche.
Aménager sa maison bas carbone
Choisir de vivre dans une maison biosourcée, c’est maîtriser son impact sur l’environnement. Dans cette volonté de bien faire, pourquoi s’arrêter au choix des matériaux ? Vous pouvez tout à fait vous inspirer du modèle de maison bioclimatique dans l’aménagement de vos pièces de vie, toujours dans la volonté de sauvegarder les ressources naturelles de notre planète.
Au sud, on retrouve les pièces à vivre (salon, cuisine, chambres) qui bénéficient de la lumière et de la chaleur du soleil le matin. On peut y installer une pergola ou une véranda dans le prolongement de la pièce de vie pour un effet coupe-soleil en été. On évite ainsi les trop fortes chaleurs. En hiver, rien à dire, on maximise ainsi l’apport de chaleur dans la maison à travers de grandes ouvertures.
Les chambres se situent alors plutôt à l’est de la bâtisse, zone un peu plus fraîche mais orientée pour recevoir la lumière de jour le matin.
Enfin, les pièces froides telles que le garage, le cellier, la buanderie ou sanitaires se placent à l’aile nord. Ce sont des espaces qui ne nécessitent pas un chauffage permanent puisqu’on n’y reste pas très longtemps. Autre avantage, elles servent de “zone tampon” entre l’extérieur et les pièces à vivre : elles sont importantes pour l’isolation générale de la maison. Dans ces pièces, on limite le nombre d’ouvertures et leur taille pour éviter toute déperdition de chaleur.
Enfin, on peut par des puits de lumière placés à des endroits stratégiques, générer de la ventilation nocturne automatisée grâce au outils de domotique afin d’améliorer le confort d’été.
Votre maison bio sourcée avec Depreux Construction
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Depreux Construction est la référence dans la construction d’habitats neufs sur mesure dans l’Ouest de la France depuis plus de 30 ans.
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Date1 juin 2022
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